Les BL2 à la rencontre de la famille Jude : un regard artistique partagé

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Le 1er octobre 2025, les étudiants de BL2 ont vécu un moment privilégié grâce à une rencontre avec la famille Jude, trois artistes aux parcours singuliers, mêlant héritage, technique et réflexion sur l’art du portrait. Une conférence inspirante, orchestrée par Mme Brejon de Lavergnée.

Le mercredi 1er octobre 2025, BDC a organisé, sous la tutelle de Mme Brejon de Lavergnée, une rencontre entre les BL2 et les Jude : une famille d’artistes.

Les préparationnaires ont ainsi eu l’opportunité de découvrir : André, Amandine et Juliette.

André Jude (le père) commence la peinture à l’âge de 20 ans, il devient l’élève de Philippe Lejeune qui le forme essentiellement au dessin de modèles vivants et au portrait à la peinture à l’huile.

Son arrière-grand-père est Mathurin Méheut, peintre, graveur et illustrateur français.

Amandine Jude (la mère) est la fille du 1er élève de M. Lejeune, elle rencontre son futur époux à 12 ans, lorsque le portrait de la grand-mère d’André avait été commandé au père d’Amandine : M François Legrand. Elle se forme le métier d’artiste en posant pour son père.

Leur fille, Juliette est élève à la Sorbonne, elle peint et prolonge l’héritage familiale. En 2025, elle a effectué un tour de France en voiture munie de ses affaires de peinture, peignant au gré de ses envies. Son travail sera exposé au musée de la Marine à partir de mai 2026.

Cette rencontre enrichissante a permis aux BL2 de bénéficier d’une plongée dans le regard artistique.

Dans l’exécution d’un portrait, il s’agit alors de représenter la justesse de la reconnaissance des formes pour proposer un portrait ressemblant. Plus que le visage, la silhouette, la démarche, la carrure d’un modèle permettent de faire figurer fidèlement les individus.

Durant ce temps d’échanges, diverses questions ont été soulevées : quelle vérité l’artiste cherche-t-il à peindre ? 

Les Jude ont aussi invité les élèves à passer du voir au savoir et à différencier ce qu’ils savaient de ce qu’ils voyaient. Cet échange aura ainsi permis aux élèves de tendre vers une réflexion sur l’éducation du regard vis-à-vis de la réalité. (C’est le peintre qui donne à voir).

Garance L.

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